Author: lhauda

Sur le web on peut TOUT trouver. Le tout est de savoir où chercher…

On trouve de nombreux blogs qui présentent seulement quelques projets. Mis bout à bout, on peut déjà réaliser des costumes intéressants.

Projet corset 1900

Pour son projet, Delphine a adapté à ses mensurations un corset 1900 et vous propose son patron (à imprimer au format A4).

Tour de poitrine : 98 cm
Tour de taille : 72 cm
Tour de hanches : 98 cm

PATRON GRATUIT : patron-gratuit-corset-1900

Le Manège fantôme : https://manegefantome.wordpress.com/2013/11/11/projet-1910-le-corset-avec-patron/

Projet corset 1907

Projet du site The Body Gothic qui a redessiné le patron d’après l’original : disponible ici. Le dessin est franchement bien fait mais ils l’avaient publié en réduisant l’échelle. J’ai pensé à vous ! je l’ai remis à la bonne taille et découpé en page A4. Les pièces sont dans l’ordre de l’arrière à l’avant. Vous pouvez donc l’utiliser directement !

PATRON GRATUIT : patron-gratuit-corset-1907

The Body Gothic : http://thegothicbody.blogspot.com/2016/03/gracieuse-1907-corset.html

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Comment utiliser les planches les planche de patrons
(basse résolution mais gratuite) de la revue De Gracieuse.

EXEMPLE :

Objectif – Récupérer le patron d’une robe de mariée.

Dans un précédent post, nous avons vu que l’on peut trouver un très grand nombre de patrons gratuits dans les archives.

Les patrons des archives en ligne sont disponibles en très basse qualité mais on peut encore lire les nombres donc ils sont utilisables.

On va récupérer uniquement le corsage et le plastron.

Pour vous aidez, j’ai déjà remis le patron à grandeur réelle et découpé en pages A4. J’ai rajouté des petites flèches (fig. 10 à 15), vous trouverez plus facilement les morceaux sur la planche.

Planche grandeur réelle : 1905 robe de mariée / weeding dress

On commence…

Dans le magazine (qui accompagne le patron), on choisit un modèle. Ici ce sera une robe de mariée en satin de 1905. Sous la photo, il est écrit N°1 fig. 1 à 15.

N°1 – On regarde donc la légende du premier vêtement sur la planche. Les morceaux qui composent la robe sont dessinés.

Si on voit des dimensions écrites autour des dessins, cela veut dire qu’il faut dessiner la jupe soi-même et qu’elle ne figure pas sur la planche à patrons. Ici, les plus grands morceaux fig. 1 à 5 sont ceux de la jupe. Les dimensions sont trop floues, on laisse la jupe de côté.

Pour le corsage, on avait vu qu’il y a toujours une doublure généralement trop petite et une sorte de blouse drapée dessus (voir le post « Quelle taille choisir ? »).

On va récupérer uniquement la blouse et son plastron.

Fig. 6 à 9, c’est le dos, petits côtés et devant de doublure.

Fig. 10, c’est le col (le plus petit morceau).

Si on ne veut pas mettre de doublure (comme dans cet exercice), on récupère juste les manches longues de la doublure. Sinon on utilise une doublure complète à nos mensurations.

Fig. 11, les manches longues de la doublure.

Fig. 12, un grand plastron triangulaire que l’on fixe au col.

Fig. 13 à 15, les manches courtes, le dos et l’avant de la blouse.

Il y a des fois, on est fatigué rien qu’à l’idée de chercher les morceaux de patrons sur les planches anciennes car tout est superposé.

La préparation, l’identification, le détourage, le recopiage, ça prend du temps ! Il m’est venu une idée…

Pourquoi ne pas créer un enorme catalogue rassemblant tous les patrons déjà préparés.

Dans un premier temps, ceux de la revue La Mode Ilustrée puis plus tard des autres revues, La Mode Pratique, La Mode du Petit Journal, Le journal des demoiselles…

Puis ajouter une base de données pour rechercher facilement le patron souhaité à l’aide de mots clés. Ce serait très utile car avec près de douze patrons par planche, 25 planches par années et quasiment 80 ans d’existence, cela fait près de 24 000 patrons pour La Mode Ilustrée.

Les patrons à imprimer existent au format A4.
1907 vêtement kimono – patron A4

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CORSET 1866

Corset from 1866.

De Gracieuse n°20, 2 October 1866.

N°IV Corset

fig 16. front – avant
fig 17. front gusset – gousset avant
fig 18. front side gusset
fig 19. front side
fig 20. back side – côté dos
fig 21. back side gusset
fig 22. back – dos
fig 23. back gusset

Free pattern – Patron gratuit
1866 Real size pattern – Patron taille réelle

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CORSET 1868

Der Bazar 1868: Grey drilling corset;

fig 33. front part – avant
fig 34. first front breast gore – 1er gousset poitrine
fig 35. second front breast gore – 2nd gousset poitrine
fig 36. first front hip gore – 1er gousset hanche
fig 37. second front hip gore – 2nd gousset hanche
fig 38. back part – dos
fig 39. back hip gore (scratched lines mark the selvage run) – gousset dos

De Gracieuse n°18, 6 Sept 1868.

N°VIII Corset, fig. 33-39.

Free pattern – Patron gratuit
1868 Real size pattern – Patron taille réelle

Chapeaux – Début des années 1920

Le chapeau du genre canotier est le plus apprécié et le plus porté au début des années 20. Les cheveux sont encore longs. La nouvelle coupe carrée et courte n’apparait que plus tard vers 1924.

LE CANOTIER

Le patron est coupé 3 fois : le tissu de dessus, la doublure et la structure en paille du chapeau.

La sparterie : Le chapeau est monté à partir d’un canevas en fibres végétales (lin, ortie, jonc, carex ou liber de tilleul) qu’on appelle la sparterie. On en trouvait dans tous les magasins. Aujourd’hui, on peut utiliser du bougran (étoffe de lin), on trouve en mercerie du heavy-weight buckram (nom en anglais) en coton, de l’entoilage thermocollant ou encore on peut se servir d’une natte de plage en paille ou raphia tissé. On découpe le patron de chaque pièce que l’on monte ensemble au point de chausson.

Le laiton : Le chapeau est laitonné, c’est-à-dire, le bord extérieur du chapeau doit être renforcé par un fil de laiton tel que celui qu’on vend pour fabriquer des bijoux en perles.

Le tissu de dessus : 1,5 mètre (en 80cm) de satin, velours, linon (toile très fine de coton ou de lin) ou paille (dans ce cas sans sparterie). Le tissu est coupé d’après les pièces de patron qui sont assemblées ensemble puis tendues sur la forme du chapeau en sparterie.

La doublure : en tissu fin ou mousseline, toujours coupée d’après le patron, elle cache la sparterie à l’intérieur du chapeau.

Les garnitures : C’est tout simplement les éléments qui décorent le chapeau. Le terme technique “garniture extérieure” désigne généralement le ruban de finition sur le bord du chapeau. Les rubans et drapés d’ornement sont faits de mousseline de soie. On ajoute pour finir des fleurs ou des plumes.

LA TOQUE

Autre type de chapeau à la mode, la toque est assez simple à faire.

Patron gratuit : Toque 1920

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Nouveau en boutique !

Chapeau choche 1930. Tour de tête 56,5 cm.

Patron grandeur réelle du chapeau choche, 3,90 €

Trois périodes : évolution du tour de taille dit “normal”

Pour faire très schématique, on peut distinguer trois périodes :
64 cm en 1900 ; 66 cm en 1912 ; 70 cm en 1920

Avant 1912 :
Depuis la période romantique dans le premier quart du XIXe siècle, la taille doit être extrêmement fine. En 1900, la taille normale de référence est de 60cm. Passé les 64-66 cm, la taille est qualifiée d’épaisse.

De 1912 à 1918 :
À partir de 1912, on observe une augmentation de 2cm du tour de taille sur les tailles de référence des planches de patrons (jeune fille, standard, âgée…), conséquences des créations de Paul Poiret, les cambrés de Schéhérazade dans les Ballets Russes et de l’orientaliste qui est à la mode.

Après la Première guerre mondiale :
Après 1914, la largeur du tour de taille continue d’augmenter. À la fin de la guerre, le tour de taille a gagné six centimètres.

Bon, c’est bien gentil mais ça veut dire que tous les patrons sont trop petits pour moi ?

Comment ? Vous ne faites pas 60 cm de tour de taille, je vous rassure moi non plus !

On ne garde que la partie simple du patron.

Déjà, il faut savoir que la grande majorité des vêtements, corsage, jupe, veste… se composent d’une doublure ajustée au corps et d’une autre couche de tissu plissée, froncée ou resserrée par des pinces pour s’adapter à la doublure.

On garde et on resserre la couche du dessus en tenant compte de nos propres mensurations et non de celles du patron de base.

“Couche du dessus” du corsage (dos et devant)

Il faut donc utiliser une doublure à ses mesures.

Doublure de corsage (col, dos, petit côté dos, petit côté devant et devant avec deux pinces poitrines)

Oui mais où on trouve une doublure sur mesure ?

– On la dessine soi-même à l’aide d’un livre de méthode de coupe.
– On utilise une doublure pour taille épaisse.
– Ou alors, on utilise des marques de patrons spécialisées dans la reconstitution historique qui sont adaptées aux corps d’aujourd’hui.
– Ou bien on triche et on ne met pas de doublure.

Les tailles standards

Avant 1912
(Il faut attendre la fin des années 1880 pour que des tailles et mesures soient indiquées sur les patrons et encore pas sur tous les modèles)

Taille dame âgée et taille épaisse

tour de poitrine : 108 cm
tour de taille : 76 cm

tour de poitrine : 102 cm
tour de taille : 70 cm

Taille normale :

tour de poitrine : 96 cm
tour de taille : 64 cm

Taille jeune femme et jeune fille :

tour de poitrine : 92 cm
tour de taille : 64 cm

tour de poitrine : 90 cm
tour de taille : 60 cm

Taille normale (entre 1912-1918) :

taille tour de poitrine : 96 cm
tour de taille : 66 cm

on ajoute 2 cm de tour de taille de manière générale

Tableau des mesures après 1914
(après la Première guerre mondiale, ils donnent clairement un tableau de mesures sur les planches de patron)

Patrons anciens, fin XIXe – début XXe :

Quelles formes ont-ils ?

Trois formes différentes :

– Le patron découpé : il s’agit d’un gabarit de patron grandeur réelle, souvent en taille 44 (env. 40/42 d’aujourd’hui), la découpe est très approximative. Il faut réajuster tout le patron et souvent il manque le bas à rallonger soi-même.

– La planche de patrons : elle regroupe le tracé de plusieurs vêtements en grandeur réelle. Les pièces de patron se superposent, il faut les recopier séparément sur du papier à patron. Le tracé est juste. Le patron est généralement complet (indiqué dans la légende). Toutefois pour quelques modèles, il faut redessiner soit-même certaines pièces ; ajouter des cols, modifier les manches à partir d’un autre patron, rallonger le bas des robes, vestes, chemises, ou agrandir les jupes et manteaux dessinés aux 1/5e ou 1/10e.

Lecture gratuite sur Memory of the Netherlands, De Gracieuse, version néerlandaise de la revue française, La Mode Illustrée. Les planches sont téléchargeables en 20×15 cm, il faut les remettre en 80x60cm.

– Les livres de méthode de coupe : ils expliquent les différentes étapes pour dessiner soi-même son propre patron. Les explications restent complexes.

Lecture gratuite sur Gallica, la bibliothèque numérique de la BNF.
Par exemple : le livre tailleur, enseignant la coupe des vêtements en quinze minutes … 1871

Make a Undershirt – Faire une Chemise du dessous – 1915 / 1916

Source: La Mode Pratique 1916 (size-taille 44)

Free pattern – Patron gratuit

Yoke of the undershirt – Empiècement poitrine de la chemise du dessous

lhauda-yoke-undershirt-1916-pattern
lhauda-chemise-1916-patron

Skirt of the undershirt – Partie jupe de la chemise du dessous

J’ai testé pour vous…

– le patron de la robe d’Herjolfsnes (XIVe) dans l’ouvrage Le Costume Médiéval Féminin – 2015 de Wolf Zerkowski (Auteur)

Moitié de la robe réalisée au 1/5e

– le patron de la robe germanique (XIVe) dans l’ouvrage de Karl Köhler, “A history of costume”, 1928. Les manches étaient très ajustées à cette époque mais là pas moyen de rentrer le bras, j’ai donc modifié le patron d’origine et élargi les emmanchures.

– le patron de la chemise redessiné d’après la photo. Cette chemise date du 14e siècle et a été découverte en Allemagne en 1867 mais elle a malheureusement disparue des collections du musée durant la Seconde Guerre Mondiale. On a sans doute affaire à une chemise d’ado ou d’enfant étant donné la faible largueur du buste. Les emmanchures sont grandes mais c’est normal il ne faut pas les raccourcir. J’explique dans le patron comment ajuster la chemise du T 34 au 44 en conservant les emmanchures et le décolleté.

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En boutique :

Patrons grandeur réelle des robes et de la chemise.

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Quelques repères chronologiques

XIIIe Siècle

Cotte
Surcot
Freppes (à partir 13e)

XIVe Siècle

Houppelande
Cotardie
Surcot

XVe Siècle

Houppelande devient robe parée (mi 15e)
Robe à tassel, hennins
Décolleté carré (Anne de Bretagne)