Chapeaux – Début des années 1920
Le chapeau du genre canotier est le plus apprécié et le plus porté au début des années 20. Les cheveux sont encore longs. La nouvelle coupe carrée et courte n’apparait que plus tard vers 1924.
LE CANOTIER
Le patron est coupé 3 fois : le tissu de dessus, la doublure et la structure en paille du chapeau.
La sparterie : Le chapeau est monté à partir d’un canevas en fibres végétales (lin, ortie, jonc, carex ou liber de tilleul) qu’on appelle la sparterie. On en trouvait dans tous les magasins. Aujourd’hui, on peut utiliser du bougran (étoffe de lin), on trouve en mercerie du heavy-weight buckram (nom en anglais) en coton, de l’entoilage thermocollant ou encore on peut se servir d’une natte de plage en paille ou raphia tissé. On découpe le patron de chaque pièce que l’on monte ensemble au point de chausson.
Le laiton : Le chapeau est laitonné, c’est-à-dire, le bord extérieur du chapeau doit être renforcé par un fil de laiton tel que celui qu’on vend pour fabriquer des bijoux en perles.
Le tissu de dessus : 1,5 mètre (en 80cm) de satin, velours, linon (toile très fine de coton ou de lin) ou paille (dans ce cas sans sparterie). Le tissu est coupé d’après les pièces de patron qui sont assemblées ensemble puis tendues sur la forme du chapeau en sparterie.
La doublure : en tissu fin ou mousseline, toujours coupée d’après le patron, elle cache la sparterie à l’intérieur du chapeau.
Les garnitures : C’est tout simplement les éléments qui décorent le chapeau. Le terme technique “garniture extérieure” désigne généralement le ruban de finition sur le bord du chapeau. Les rubans et drapés d’ornement sont faits de mousseline de soie. On ajoute pour finir des fleurs ou des plumes.
LA TOQUE
Autre type de chapeau à la mode, la toque est assez simple à faire.
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Chapeau choche 1930. Tour de tête 56,5 cm.